Les Celtics de Boston ont débuté le cinquième match de la série du premier tour de la Conférence Est contre le Heat de Miami par une avalanche de points, inscrivant 41 points dès le premier quart, dont 15 par leur joueur le plus fiable, Derrick White. Cette performance leur a permis de remporter aisément la rencontre sur le score sans appel de 118 à 84, mercredi soir.
Avec cette victoire, la troisième consécutive après que le Heat eut remporté de manière surprenante le deuxième match grâce à une performance exceptionnelle au tir, les Celtics se qualifient pour le second tour où ils affronteront le vainqueur du duel entre les Cavaliers de Cleveland et le Magic d’Orlando, respectivement quatrième et cinquième têtes de série.
Alors que le Heat, souvent un adversaire coriace et un ennemi récurrent qui avait éliminé les Celtics lors des finales de la Conférence Est l’année dernière, a été évincé, la compétition est loin d’être terminée pour les Celtics.
Lors de cette série, les Celtics ont montré une grande maîtrise; j’ai particulièrement apprécié la performance de Jayson Tatum qui a inscrit 9 points sur seulement deux tirs à la fin du premier quart mercredi, sans forcer son jeu et en jouant de manière altruiste. Cela témoigne d’une réelle progression et maturité.
Les Celtics se sont montrés supérieurs au Heat, plus en forme (malgré l’absence de Kristaps Porzingis, blessé au mollet et dont le retour n’est pas attendu avant plusieurs matchs), et aussi combatifs qu’ils ne l’ont jamais été face à eux, comme l’a souligné Tatum après le match.
« Dans le monde où nous vivons, il semble toujours y avoir quelque chose qui cloche chez chaque équipe », a-t-il déclaré, résumant bien ce que l’on peut entendre dans les émissions sportives. « C’est facile de dire que les autres équipes peuvent être plus coriaces que nous. Je n’ai jamais compris cela. Quelle est la définition de la ténacité ? Avoir les joueurs les plus bruyants de votre équipe ? Ça ne vous rend pas coriaces. La ténacité, c’est jouer correctement, se présenter chaque jour pour faire son travail sans se plaindre. Et je pense que c’est cela, être coriace. »
Les Celtics ont brillamment réussi ce test de ténacité, de discipline, de calme et de détermination face au Heat. Mais d’autres épreuves les attendent immédiatement, avec, espérons-le pour eux, une finale à la clé.
Selon l’entraîneur Joe Mazzulla, cette capacité à rester concentrés même entre deux séries est le signe d’une évolution significative par rapport à son équipe précédente. Interrogé sur le fait de pouvoir bénéficier d’une petite pause entre deux tours, il a répondu de manière succincte et fidèle à son caractère.
En résumé, en dominant le Heat, souvent réduit au silence et privé de moyens, avec une marge moyenne de victoire de 22 points, les Celtics ont démontré une concentration parfois éclipsée par Miami (et d’autres adversaires disciplinés) par le passé. Cela provient de Mazzulla.
